D'ailleurs si l'on devait reprocher quelque chose à De Chirico, c'est bien, comme la plupart des artistes modernes, sa propension poussée à l'hermétisme : car pour comprendre une de ses toiles, il faudra avoir lu toute sa biographie et l'intégrale de Shaupenhaur, Nietzsche et Breton. Reste que d'un point de vue purement artistique il représente l'artiste moderne par excellence, qui à la façon d'un Kandinsky ne cessera d'évoluer et d'expérimenter, jusqu'à son dernier souffle, et ce en faisant parfois chier son monde - par exemple lorsqu'il décide de revenir à de la "vraie peinture" dans les années 30 (l'expo est truffée de ses essais pittoresques et insolites de reproductions de grands maîtres) puis lorsqu'il décide de revenir à sa première période en la reproduisant exactement !! Autant dire que les collectionneurs avaient de quoi gueuler, cependant Andy Warhol s'en frotta les mains.
Bref, des années 20 à ses dernières expériences dans les 70's, De Chirico est un pont vivant entre surréalisme, modernisme au sens plus large, et pop-art. Son imagerie unique, bien que mal éxécutée (et alors après tout...), saura vous dépayser, et parfois même vous amuser (c'est un comble...)
Bref, des années 20 à ses dernières expériences dans les 70's, De Chirico est un pont vivant entre surréalisme, modernisme au sens plus large, et pop-art. Son imagerie unique, bien que mal éxécutée (et alors après tout...), saura vous dépayser, et parfois même vous amuser (c'est un comble...)
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